Jean Lucien MOULIN

"Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme
Ouvre le firmament
Et que ce qu’ici-bas nous prenons pour le terme
Est le commencement..."
Victor HUGO

Jean, nous te rendons hommage aujourd'hui, et nous pensons à tous les moments passés ensemble. Il y a les séjours à Draguignan de mon enfance, les projections de photos à la suite de tes voyages, et les moments en famille.
Tu as toujours voulu nous faire partager tes découvertes, ta culture et nous t'en remercions. Jessica garde un précieux souvenir du livre des Fables de Lafontaine.
Nous pensons aussi à toutes tes attentions et tes petits mots sur Facebook qui nous ont permis de partager notre vie quotidienne. Par exemple, tu as écrit pour l'Epiphanie "Bravo pour la reine et la pâtissière. Bise à tous les trois". Nous t'embrassons aussi très fort.

Aujourd'hui, je me souviens

Je me remémore les moments passés en ta compagnie :

Tes traditionnelles visites à Noël, moment durant lequel tu t'appliquais tant à faire de paquets cadeaux selon un pliage bien à toi.

Les visites des musées, chais, églises, et châteaux du Gers qui, au delà de nous cultiver, nous ont permis de passer de bon moments en famille.

Les vacances à Draguignan, le fameux "Piano de Jean" où nous avons joué nos premières notes. Cette partie de la maison, un peu secrète, qui renferme tant de souvenirs inconnus pour nous.

Cette journée a Paris, été 2011, ou tu m'as fait visiter le musée d Orsay. J'étais tant impressionnée pas tous ces monuments, les œuvres et ce superbe restaurant avec un décor inégalable.

Quand a toi, tu t'es toujours souvenu.

Le souvenir était important pour toi. Toujours ton appareil à la main, tu as capturé tant d'instants précieux.

Tant de belles cartes nous avons reçues.
Jamais tu n'as oublié un seul anniversaire, une seule fête.

Elles sont là près de nous, certaines décorent notre maison.

Tu t'es tant intéressé à nous tous et suivi nos parcours.

Merci pour ton soutien
Merci pour tes attentions
Merci pour ton éducation à la culture.

Tu riais à dire que nom figurait au Panthéon.
Aujourd'hui il est inscrit à jamais dans nos cœurs et nos mémoires.
Des arbres vont être plantés. Ils porteront ton nom.
Ils seront ton souvenir.

Ma fierté de monter dans ta Matra Bagheera, ton amour du vin , le mercurey, le champagne Perrier Jouet, le foie gras , les huitres, mon nougat, nos repas en tête à tête à Boulogne, ton amour pour l’Algerie et bien sûr ta grande culture… merci Parrain

De Jean avec qui toute la bande des amis j’ai pratiqué du sport, je garde un souvenir très particulier.
Un hiver, pour des raisons professionnelles, je me suis rendue à Paris sans Jean-Louis, mon époux. Pendant nos séjours nous étions invités à loger chez lui.
Des collègues de travail m’ont invité à aller voir un film. Il était affreux et j’en suis sortie terrifiée !
Arrivée chez lui, Jean a perçu mon malaise et m’a fait longuement parler. Petit à petit j’ai retrouvé mon calme et j’ai pu aller me coucher et m’endormir.
Je n’ai jamais oublié cette empathie. Que mes pensées l’accompagnent !

C’est avec une profonde émotion que nous avons appris le décès de Jean Moulin.

On s’est connu en 1965 à Avignon quand je suis entré à la Socotec.
Nous étions sortis de la même école d’ingénieurs et, plus ancien que moi, il a guidé mes premiers pas dans le métier du contrôle technique.

C’est également lui qui m’a initié à la pratique du ski que nous avons partagé pendant plusieurs années avec une bande de copains.
On s’est revu ensuite en Algérie (Alger, Beni Abbés) et au Maroc (Agadir) où il avait donné une conférence sur les constructions antisismiques.
Il m’a aussi hébergé à de nombreuses reprises dans son appartement parisien.

Je garde, ainsi que mon épouse, le souvenir d’un homme très cultivé et d’une grande gentillesse.

À toute sa famille, nous présentons nos sincères condoléances.