Thi Yen Souvannavong

La famille du Vietnam dit adieu a Tata, elle va nous manquer mais son souvenir restera toujours dans notre coeur.

I met Chris when I was a 22 college graduate at my first job.  Chris was my first boss and I was so nervous for the first week.  She was tiny but had a strong will and everyone respected her.  She started off as my boss but quickly became my friend.  She at times was like a mother or grandmother and told me so many stories about her life.  At other times she was devilishy funny, and we had so many great jokes between us that we would giggle like young girls.  Up until the last conversation before she passed away, we always made each other laugh.  She was fierce in what she believed and she loved just as strongly.  All animals and children automatically fell in love with Chris... her favorite times at my house were playing with my dogs or my daughter.  My family and I have so many good memories with Chris.  She taught us all about Vietnamese food and culture, and the many beautiful memories she had of her early life there.  She told us about the happy and sad memories she had of her family and what she had been through in life.  She was so smart and mature but also had a youthful spirit, as is evidenced by the box of her favorite pig stuffed animals that she gave to my daughter!  
I will never have another friend like Chris. I will miss her terribly. Thank you to all the family members that helped take care of Chris and talked to her on a regular basis. You filled up her soul with love and your time and attention meant the world to her. 
Love, Tenley from the US

Cet hommage n'est visible que par la famille

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Chère tata,

Toi à Montpellier et moi vivant dans la région parisienne, nous  avions l’habitude de nous parler et de nous voir par face Time tous les samedis à 5 h de l’après-midi. Et cela, depuis que j’ai appris que tu étais restée en France et non repartie aux USA. C’était la période  de la pandémie du Covid.
Je ne suis venue te voir à Montpellier que l’année dernière, en été. C’est à cette occasion que j’ai pu rencontrer aussi tes neveu  et nièces jamais rencontrés depuis 1981.

Lors de ces Face-Time tu me remerciais souvent de t’avoir consacré  une heure de mon temps à  bavarder avec toi , mais moi, je le faisais  avec beaucoup de plaisir. Tu étais parfois si drôle, si malicieuse,  si vive d’esprit que c’était un moment où  toutes les deux on riait beaucoup ; tu avais aussi quelques travers , comme tout le monde, tu étais  entêtée, orgueilleuse, avais des jugements bien tranchés mais tu disais qu’avec le temps tu t’étais  améliorée, tu étais devenue plus souple, c’est toi même qui le reconnaissais .

Tu as connu des moments pénibles, douloureux  dans ta vie ( maladie, guerre, lutte pour la survie et l’indépendance financière dans un pays étranger ) mais tu as su toujours sortir victorieuse de l’adversité. Ta résilience était remarquable et forçait  l’admiration. Tu disais souvent que l’esprit était le plus fort chez toi mais le corps, à force, commençait à  fatiguer et il a finalement  lâché.

L’image que je voudrais garder de toi c’est celle où au restaurant l’été  dernier tu avais commandé des huîtres et les avais savourées, les yeux pétillants de plaisir et de malice !
Je te remercie  pour les histoires que tu m’as racontées sur ta vie .Tu étais la dernière survivante de la génération de mes parents. Vous étiez 10 cousins cousines mais tous étaient à tes yeux des frères et sœurs.